pamprenouille

Les mauvais jours de Pamprenouille.

Mardi 3 mai 2011 à 18:37

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Alors depuis dimanche, Gabriel (tu sais pas qui c'est ? tanpis moi oui.) m'envoie des... poèmes de Baudelaire. Ca a commencé parce que je lui ai juste envoyé :

"Les plus déséspérés sont les chants les plus beaux,
Et j'en sais d'éternels qui ne sont que purs sanglots."

Bon alors il faut connaitre le personnage que je ne décrirai pas parce que c'est l'homme le plus complexe et imprévisible que j'ai jamais rencontré et aimé, mais bon, voila, je lui ai envoyé comme ca.  Il m'a répondu par Harmonie du soir. Bien ... je lui réponds par Le Poison, et là il me finit avec L'hymne à la beauté.

Alors moi je comprends pas ce qu'il veut, je sais pas à quoi il joue, je le trouve pas super sympa de se foutre de moi comme ça, je sais pas si il veut que je me fasse encore des idées mais en tout cas c'est raté. Ca fait un an et demi qu'il m'a quittée depuis il est jamais revenu de lui même, ca fait des mois qu'on s'est pas parlé parce que j'ai arreté d'essayer et ca a pas eu l'air de le chambouler plus que ca, il poste tout le temps des phrases sur FB qui semblent s'adresser à une fille et au passé, et ca me rend folle parce que c'est forcément une autre mais vu que j'étais la dernière, je voudrais bien croire que c'est pour moi des fois. Et là il arrive comme ca il vient faire son poète de la braguette ? ! Il sait que je pense toujours à lui alors il pourrait au moins être clair avec moi. Quel con.

 

 

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Harmonie du soir

Voici venir les temps où vibrant sur sa tige
Chaque fleur s'évapore ainsi qu'un encensoir;
Les sons et les parfums tournent dans l'air du soir;
Valse mélancolique et langoureux vertige!

Chaque fleur s'évapore ainsi qu'un encensoir;
Le violon frémit comme un coeur qu'on afflige;
Valse mélancolique et langoureux vertige!
Le ciel est triste et beau comme un grand reposoir.

Le violon frémit comme un coeur qu'on afflige,
Un coeur tendre, qui hait le néant vaste et noir!
Le ciel est triste et beau comme un grand reposoir;
Le soleil s'est noyé dans son sang qui se fige.

Un coeur tendre, qui hait le néant vaste et noir,
Du passé lumineux recueille tout vestige!
Le soleil s'est noyé dans son sang qui se fige...
Ton souvenir en moi luit comme un ostensoir


Le Poison
Le vin sait revêtir le plus sordide bouge
D’un luxe miraculeux,
Et fait surgir plus d’un portique fabuleux
Dans l’or de sa vapeur rouge,
Comme un soleil couchant dans un ciel nébuleux.

L’opium agrandit ce qui n'a pas de bornes,
Allonge l’illimité,
Approfondit le temps, creuse la volupté,
Et de plaisirs noirs et mornes
Remplit l’âme au delà de sa capacité.

Tout cela ne vaut pas le poison qui découle
De tes yeux, de tes yeux verts,
Lacs où mon âme tremble et se voit à l’envers...
Mes songes viennent en foule
Pour se désaltérer à ces gouffres amers.

Tout cela ne vaut pas le terrible prodige
De ta salive qui mord,
Qui plonge dans l’oubli mon âme sans remord,
Et, charriant le vertige,
La roule défaillante aux rives de la mort.



Hymne à la beauté

Viens-tu du ciel profond ou sors-tu de l'abîme,
Ô Beauté ! ton regard, infernal et divin,
Verse confusément le bienfait et le crime,
Et l'on peut pour cela te comparer au vin.

Tu contiens dans ton oeil le couchant et l'aurore ;
Tu répands des parfums comme un soir orageux ;
Tes baisers sont un philtre et ta bouche une amphore
Qui font le héros lâche et l'enfant courageux.

Sors-tu du gouffre noir ou descends-tu des astres ?
Le Destin charmé suit tes jupons comme un chien ;
Tu sèmes au hasard la joie et les désastres,
Et tu gouvernes tout et ne réponds de rien.

Tu marches sur des morts, Beauté, dont tu te moques ;
De tes bijoux l'Horreur n'est pas le moins charmant,
Et le Meurtre, parmi tes plus chères breloques,
Sur ton ventre orgueilleux danse amoureusement.

L'éphémère ébloui vole vers toi, chandelle,
Crépite, flambe et dit : Bénissons ce flambeau !
L'amoureux pantelant incliné sur sa belle
A l'air d'un moribond caressant son tombeau.

Que tu viennes du ciel ou de l'enfer, qu'importe,
Ô Beauté ! monstre énorme, effrayant, ingénu !
Si ton oeil, ton souris, ton pied, m'ouvrent la porte
D'un Infini que j'aime et n'ai jamais connu ?

De Satan ou de Dieu, qu'importe ? Ange ou Sirène,
Qu'importe, si tu rends, - fée aux yeux de velours,
Rythme, parfum, lueur, ô mon unique reine ! -
L'univers moins hideux et les instants moins lourds ?

...

Je t'adore à l'égal de la voute nocturne,
O vase de tristesse, ô grande taciturne,
Et t'aime d'autant plus, belle, que tu me fuis
Et que tu me parais, ornement de mes nuits,
Plus ironiquement accumuler les lieues
Qui séparent mes bras des immensités bleues.
Je m'avance à l'attaque, et je grimpe aux assauts,
Comme après un cadavre un choeur de vermisseaux,
Et je chéris, ô bête implacable et cruelle !
Jusqu'à cette froideur par où tu m'es plus belle !

 

Lundi 17 octobre 2011 à 22:15

Une fois de plus, je ne trouve pas les mots pour m'exprimer.
1 mois de déprime gratuite sans vraiment arriver à mettre le doigt sur ce qui va pas. Enfin si. Mais c'est pas si grave. C'est vrai que ca me blesse quand meme. Mais bon y'a pire. Mais ca m'atteint alors c'est que c'est un peu grave quand meme.
J'ai appelé mon papa. Je lui ai donné de mes nouvelles. On se voit samedi. Samedi parce que maintenant le week end j'ai plus rien à faire. Le week end j'ai plus personne à voir, alors je peux prendre mon samedi après midi pour voir mon papa. Parce que tout le monde est parti. Ah bon ? Oui. Je lui ai dis que Noémie n'habite plus ici. Ah, t'es toute seule alors ?
Je me suis mise à pleurer.


Oui, je suis effroyablement seule.


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Mardi 22 novembre 2011 à 17:39


Encore une fois je ne sais pas comment m'expliquer, pas même par écrit. Il faut juste savoir que je quitte tout le temps mes copains au bout de 6 mois à peu près, par pure lassitude. Pas qu'ils soient plus laids ou plus bêtes qu'au début, et donc même pas vraiment que je les aime plus. Seulement ce petit feu de coeur s'éteint et ne se rallume pas. Jamais. Alors je m'excuse et je m'en vais.
Il faut bien comprendre que je n'ai pu me construire que grâce à eux, et que pour 4 d'entre eux, ils sont les personnes les plus importantes de mon existence, amis famille et copains confondu(e)s. Il faut bien savoir que je les aime profondément. Et il faut bien comprendre que je sais ce que je veux quand je pars, et qu'une relation qui a besoin de contacts physiques n'est, pour moi, plus du tout possible.
C'est pas que ca me rend jalouse quand ils se retrouvent quelqu'un. C'est que ca me blesse de voir la réussite de quelqu'un là où je pense que j'échouerai toute ma vie. Ce goût d'inachevé est d'une particulière amertume... et vous dandinez votre nouveau bonheur sous mon nez. Et je comprends que vous avez été tristes de m'avoir perdue pendant quelques mois. Moi, je serai triste d'avoir échoué avec chacun de vous toute ma vie.

Mercredi 23 novembre 2011 à 16:06

Quentin, Matthis, Gabriel, Steve, Yannis, Josian, Camille, l'autre Camille, Seb, l'autre Seb, Alex, Marocco, Julien, Dylan, Maxence, Wolf, Arnaud, Timothée, Renard, Erwin.
Céline, Jennifer, Margaux, Sam, Elisa, Marie.


J'ai 18 ans et j'ai couché avec presque une trentaine de personnes.
Est-ce que ça fait de moi une salope ?

...


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Dimanche 11 mars 2012 à 21:05


C'est quelqu'un que je croisais une ou deux fois par an, il était toujours avec un ami ou une fille. Il m'avait jamais vue mais moi je me souviens de chaque fois. Puis y'a eu un jour où il m'a vue, et où y'avait plus cette fille ni cet ami. Il est parti et je suis rentrée chez moi en me disant que j'aurai du lui parler. Puis il est venu me trouver tout seul le lendemain.

Vous la connaissez cette sensation d'avoir trouvé une ame soeur, ne serait-ce votre meilleur ami. Ah toi aussi t'écoutes ça? Ah tu dessines aussi ? sans blague, tu vas dans ce bar ? mais comment on ne s'est jamais tombés dessus ! Ah toi aussi t'avais trippé sur ce chapeau, regarde moi aussi, j'ai une photo ! Tu veux dire que t'habites à 500m de chez moi et que tu prends le meme bus que moi tous les jours mais à 15min d'intervalle ?

Vous devez avoir connu une personne comme ca, avec qui tout est bizarre, avec qui vous pouvez rester enfermé dans le noir à vous contempler parce que vous savez que vous etes comme des miroirs. Vous savourez tout ce que vous avez à faire ensemble, tout ce qu'il a à connaitre sur vous et qu'il sait pas, tout le bonheur que vous allez pouvoir lui offrir et celui qu'il vous offre déja... Le type que vous voyez presque tous les jours alors que vous critiquiez ce genre de couples en disant "putain mais qu'est-ce qu'ils doivent avoir à se dire, ils doivent s'emmerder!". Vous pourriez rester là toute votre vie alors vous rationnez les confidences parce que vous savez que vous avez le temps, ca va de soi, comment ca pourrait être autrement ?

...
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C'est difficile de parler de ca. J'ai cru que ca allait marcher, c'était bete mais j'ai vraiment pensé... pas que t'étais l'homme de ma vie, mais un peu... Tu m'as menti tu sais pas ce que t'as fais... J'me demandais où t'étais... Tu peux pas savoir comme c'était long et comme je pense à toi... Tu m'expliquera jamais pourquoi ?...
Mais finalement qu'est-ce que ca change ? Peu importe qu'il n'y ait eu que 2 mois, peu importe les explications que tu m'aura jamais donné, le résultat est le même : T'es plus là. Et je dois faire sans... Et je peux que t'aimer dans mon coin et reporter mon affection sur quelqu'un d'autre pour faire comme si tout allait bien, pour que tu veuilles bien qu'on reprenne contact et pour pas que mes amis m'en empêchent.
Et donc, toi t'as repris tes douilles. J'me demande pourquoi. Les autres disaient que t'étais heureux avec moi. T'avais presque arreté de fumer. Les autres étaient contents pour nous, surtout pour toi. On allait bien ensemble ils disaient. J'avais l'air correcte il parait. T'avais dit que t'étais amoureux. T'avais dis que c'était ton problème de trop tout dire. T'avais dis que tu me comprenais et que tu ferai tout pour m'aider. Pourquoi... peu importe.


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J'aurai juste aimé que tu saches que je t'aime de tout mon coeur, que j'étais prête à faire le maximum d'efforts pour toi, que je t'aime même si t'es lâche... que c'est un si piètre défaut comparé à l'amour que je te porte... J'ai pas de sous j'suis pas très belle et pas très intelligente non plus, mais c'est tout ce que j'ai à t'apporter, j'aurais tellement aimé que ca suffise...  T'étais ce qui avait de plus beau dans ma vie... J'étais malade à m'en donner la migraine et j'en ai vomis.... Je suis tellement déçue... Le simple souvenir de tes mains me déséspère... J't'oublierai jamais, c'est une certitude.

Je t'en veux pas. J'ai pas envie de t'insulter, j'ai pas envie de t'ennuyer. Je continuerai à te défendre pour que mes amis arretent de penser que t'es un connard. Moi je te connais, et je sais que t'en es pas un. T'es juste lâche, parce que parfois dire la vérité ou juste la regarder en face fait mal, à soi et aux autres. Et t'as pas voulu me faire mal. Oui c'est raté. Ca fait rien.



Je t'aime et ca ne sera jamais partagé. Au fond, c'est tout ce qui compte, c'est tout ce qu'il y a a retenir de ces dizaines de lignes.

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